BASSE-TERRE
-guadeloupe-
CONTEXTE GÉOGRAPHIQUE
Capitale administrative de la Guadeloupe et ville centre de l'agglomération du Sud Basse-Terre, la ville de Basse-Terre réunit 10 000 habitants dans la municipalité et 50 000 au sein de l'agglomération soit à peu près 13% de la population guadeloupéenne.
Elle se situe au Sud-Ouest de l'île du même nom qui compose la Guadeloupe et est délimitée par la rivière des Pères et la rivière du Galion. La ville se déploie dans un site en amphithéâtre adossé aux mornes (plan incliné régulier), aux pieds du volcan de la Soufrière et face à la mer des Caraïbes, le tout sur une étroite bande littorale.
La rivière aux Herbes traverse la ville en son milieu et la scinde en deux quartiers : le Carmel au sud et Saint-François au nord. La côte, basse au niveau de la plaine alluviale de la rivière, s'élève en falaises aux deux extrémités, créant de profonds canyons. Ces vallées encaissées abritent une végétation luxuriante et une fraîcheur qui constrastent avec le climat relativement sec du littoral. Le socle géologique, majoritairement composé de débris issus du volcan, possède un substrat meuble sensible à l'érosion notamment autour des rivières qui accueille de gros débits d'eau au cours de l'année.
Les montagnes qui la bordent laissent passer les vents d'alizée de l'Est par le col de Gourbeyre, il y fait ainsi plus frais malgré la situation de la ville sur la côte sèche "sous-le-vent".
CONTEXTE CLIMATIQUE
Ensoleillement
203 heures/mois
Pluie
2 000 mm/an
Mer
Temp. : 26 à 29 °C
Vagues : 0,8 à 2 mètres
Humidité
30 à 100%
Vent
Alizés Nord-Est / Est
68 km/h en moyenne
La Guadeloupe possède un climat maritime tropical en deux saisons avec des écarts de température très faibles entre les deux :
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La saison sèche, aussi appelée le carême, dure de mi-janvier à mars. Les alizés du nord-est abaissent les températures qui oscillent entre 20 et 27 degrés en moyenne.
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La saison humide ou des pluies, appelée aussi l'hivernage, s'étend de juin à novembre et correspond également à la période cyclonique. Les températures varient entre 25 et 32 degrés en moyenne.
De par sa localisation sur les pentes du volcan, Basse-Terre possède un climat équatorial car il y pleut régulièrement toute l'année avec une moyenne de 75 millimètres par mois en carême et de 168 millimètres par mois en hivernage.
Le caractère montagneux de l'île lui vaut une pluviométrie largement supérieure aux autres îles de l'archipel car les nuages ont tendance à s'accrocher aux reliefs. Ainsi Basse-Terre reçoit facilement jusqu'à 2 000 mm de pluie à l'année, ses reliefs et les pentes de la soufrière pouvant accumuler jusqu'à 10 000 mm
(à titre de comparaison il ne tombe que 637 mm par an à Paris).
Durant la période cyclonique, d'août à novembre, des tempêtes tropicales et cyclones, aussi appelés ouragans dans la Caraïbe, provoquent de fortes houles, des orages et des vents qui provoquent inondations, glissements de terrain et dégâts en tout genre sur la totalité de l'archipel même si la Basse-Terre profite de protections naturelles (chaînes de montagnes et volcan). On assiste durant cette période à des épisodes de fortes chaleurs (anticyclone : pas de vent et soleil de plomb) succédés d'épisodes pluvieux et venteux importants s'étalant sur plusieurs jours (avec des vents pouvant aller jusqu'à 280 km/h).
En moyenne, on estime qu'un ouragan frappe l'île tous les 4 ans.
La ville de Basse-Terre bénéficie d'un ensoleillement journalier de 12 heures en moyenne toute l'année, avec une moyenne de 203 heures d'ensoleillement par mois, et une vitesse de vents Nord-Est de 68 km/h. La température de la mer reste en moyenne entre 26 et 29 degrés avec des vagues allant de 0,8 à 2 mètres et le taux d'humidité oscille entre 30% pendant le carême à 100% pendant l'hivernage.
ALÉAS NATURELS
La Basse-Terre, comme la Guadeloupe en général, de par sa localisation est particulièrement exposée aux risques naturels majeurs qui se cumulent et superposent :
le risque d'inondations, le plus fréquent et prenant rapidement des proportions catastrophiques
le risque cyclonique, l'île étant placée sur la trajectoire de cyclones destructeurs
le risque sismique, dû aux zones de failles adjacentes
le risque liquéfaction, conséquence de l'instabilité des formations géologiques
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le risque volcanique, lié à l'activité de la Soufrière, volcan de type explosif ou "gris";
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le risque de tsunamis, pouvant résulter des risques précédents (sismique ou volcanique)
